Partout dans le monde, des animaux sont maltraités et tués pour notre consommation alimentaire,
Partout dans le monde, le nombre d'animaux élevés et pêchés croît inexorablement,
Partout dans le monde, l'élevage industriel se généralise.
Partout dans le monde pourtant, la morale commune estime qu'"il ne faut pas maltraiter ou tuer des animaux sans nécessité".
Alors qu'il est aujourd'hui largement reconnu que la consommation de viande n'est pas nécessaire, comment expliquer cette contradiction entre morale et action?
Ce type de contradiction entre comportement individuel et considérations morales est commun à de nombreuses situations (achat de vêtements fabriqués par des enfants, de voitures très polluantes, déchets jetés dans la rue, etc.). Ceci suggère que pour mettre fin à ces comportements, on ne peux compter uniquement sur la capacité de chacun à modifier ses habitudes. C'est pourquoi des lois sont mises en place.
De même, pour mettre un terme à notre comportement schizophrène vis-à-vis des animaux, il est nécessaire que la question de la production et la consommation de viande soit portée au niveau politique. Il s'agit d'enclencher un processus qui s'achèvera pas l'adoption de lois interdisant la prédation (chasse, pêche) et la production (élevage) d'animaux pour la consommation humaine. Les institutions publiques ont également un rôle à jouer dans la reconversion des travailleurs dont le revenu dépend de ces activités. Ce processus commence par l'expression publique de la revendication d'abolition de la viande.
Dans le cadre de la Semaine mondiale pour l'abolition de la viande (21-27 mai 2012), GenevAnimaliste lance une campagne d'affichage mettant en scène une vache victime du commerce de la viande, et posant la question clairement: "Et si on abolissait la viande?" Une centaine d'affiches format A3 ont été collées le 27 mai 2012 sur des emplacements autorisés dans toute la ville.
Pour plus d'infos sur les raisons de ce mouvement et sur les réflexions qui y ont mené, visitez l'excellent site: "Abolir la viande".
