La plupart des personnes incriminées s'empressaient de préciser que ce qu'elles portaient était de la fourrure synthétique, ou essayaient d'éviter les monstres en changeant de trottoir. Les passants non-vêtus de fourrure ont généralement réagi de manière amusée et encourageante, aidant parfois même les monstres en pointant leurs amis portant de la fourrure!
Interview pour Radio Cité |
Quelques jours avant la tenue de cette manifestation, la nouvelle d'une petite avancée à ce sujet était tombée: dès le 1er mars 2013, toutes les fourrures et articles contenant de la fourrure vendus en Suisse devront comporter une étiquette indiquant l'espèce de l'animal dont on a ôté la peau et son pays de provenance (voir version provisoire de l'ordonnance du Conseil fédéral, et l'article du Matin). Il devra également être précisé si l'animal est issu d'un élevage ou de la chasse, et le cas échéant si un piège a été utilisé pour le capturer.
GenevAnimaliste salue l'introduction de cette "traçabilité", qui permettra peut-être au consommateur de développer une certaine empathie en reconnectant le "produit" à son origine. Ces développements, bien que minimes, montrent que des changements législatifs et politiques concernant la cause animale sont possibles. Continuons à agir!
Ce que vous pouvez faire:
* Favoriser les marques qui ont cessé de commercialiser de la fourrure (et boycotter les autres!)
* Informer vos proches sur l'agonie qui se cache derrière chaque accessoire, chaque col en fourrure
* Participer à nos prochaines actions anti-fourrure cet hiver, en nous envoyant un email à genevanimaliste(at)gmail.com